L’un des plus ancien « pont » remonte à la préhistoire, il s’agit du Tarr Step. Il est composé de dalle de pierre et a été édifié au début du 1er millénaire AV J.C. pour franchir le Barles (rivière) dans une zone du parc national d’Exmoor située dans le comté de Somerset, au sud-ouest de l'Angleterre. Il fait partie des monuments classés au Royaume-Uni et fait 55 mètres de long.

Néanmoins, en terme de construction le plus ancien pont est l’aqueduc du Gard, situé en France construit au cours du 1er siècle, il fait 275 mètres de long et mesure 48 mètres de haut.

Le pont le plus haut du monde est le pont du siduhe (Chine), pont suspendu, a une altitude de 496 mètres.

Le pont le plus long du monde est le pont Danyang-Kunshan. Il est situé en Chine et a une longueur de 164.8 KM.

Après avoir vu ces prouesses, nous pouvons en déduire qu’il y a dû avoir certaines contraintes, et c’est pour cela que dans le cadre de notre TPE j’ai choisis de voir les solutions apportées à travers l’histoire.

Tout d’abord il existe des multitudes de type de pont. Souvent, la forme des ponts a évolué en fonction du matériau disponible (Par exemple les ponts à haubans ont dû attendre l’arrivée de l’acier).

I.LES PONTS ANTIQUES :

Les ponts antiques sont construits en bois, parfois consolidé avec des pierres ne résistaient pas aux intempéries. Ils étaient réservés au franchissement d'obstacles naturels comme les cours d'eau. Souvent ils étaient simplement un tronc d’arbre couché -Les ponts de pierre remontent à l’antiquité. Ils étaient constitués de travées droites indépendantes en bois reposant sur des piles en maçonnerie faites de briques cuites. L'emploi de voûtes en pierre a vraisemblablement pris naissance en Asie.

La plupart du temps, les plus anciens ponts sont fait avec des matériaux que l’on trouve dans la nature. De même des ponts en liane ou en corde ont été construits. Les éléments porteurs des passerelles suspendues primitives étaient des câbles formés de lianes, de bambous ou d'herbes tressés, attachés à chaque extrémité à des rochers, des ancrages en pierre ou des troncs d’arbre (comme l'illustreront plus tard les ponts de corde inca).

II.LES PONTS ROMAINS :

Les Romains ont édifié de robustes ponts en plein cintre (le plein cintre est le fait que l’intérieur des voûtes sont en demi-cercle parfait) reposant sur des piles épaisses. Ils en ont construit beaucoup, notamment en Gaule.

III.LES PONTS MEDIEVAUX :

Au Moyen-âge, un nombre considérable d'ouvrages aux formes variées et hardies apparaît, le plus célèbre étant le Pont d'Avignon (photo ci-contre). Certains sont encore en service et supportent de lourdes charges. Au lieu des larges dalles ajustées des Romains, on se sert de pierres plus petites, mais calibrées. Par la suite, les procédés de construction s'améliorent et notamment les fondations. Il reste de cette période le Pont Notre-Dame (1500-1507 dates de construction) et le Pont Neuf (1578-1606) à Paris.

A PARTIR DU XVIIe SIECLE :

Du XVIème au XVIIIème siècle, les arcs ont permis la réalisation d'ouvrages remarquables, tels que le Pont-Neuf à Paris, construit à la fin du XVIème siècle. Les arcs de ces ponts peuvent être construits en fonte, ce qui permet d'atteindre une portée maximale de 72 mètres. Ceux construits en béton armé permettent d'obtenir de longues portées par rapport aux autres matériaux.

A PARTIR DU XVIIIe SIECLE :

C'est au XVIIIème siècle que la construction des ponts en maçonnerie évolue le plus . Les piles sont plus légères, les voûtes plus nombreuses et les ponts plus bas, comme le Pont de la Concorde à Paris construit entre 1787 et 1792 (photo ci-contre). A la fin du siècle apparaissent les premiers ponts en fonte.

A PARTIR DU XIXe SIECLE :

Dès le XIXème siècle, l'invention du chemin de fer a entraîné un développement sans précédent des transports. Les ponts se multiplient. Les ponts métalliques apparaissent, comme le Viaduc de Garabit de Gustave Eiffel, et les ponts suspendus.

Viaduc de Garabit :

Le XXème est le siècle du béton. L'apparition du béton armé puis du béton précontraint rend les ingénieurs de plus en plus audacieux. Le plus spectaculaire est certainement le Pont de Normandie. Conçu par les services techniques de l'Équipement (le SETRA) et la DDE de Seine-Maritime, c'est l'un des plus longs ponts à haubans du monde : 856m de portée centrale et 2km200 de longueur. Ses deux pylônes font 214 mètres, soit la hauteur de la Tour Montparnasse à Paris (56 étages). La circulation des cargos du port de Rouen imposait un franchissement à plus de 50 m au-dessus des eaux. Résultat de six ans de travaux, c'est un produit de haute technologie par ses méthodes de construction et ses matériaux, sophistiqué jusque dans la forme de son tablier en aile d'avion, lui permettant de défier les vents de plus de 250km/h.

Pont de Normandie :

De nos jours :

Aujourd’hui les grands ouvrages sont systématiquement étudiés avec l'aide d'un architecte spécialisé, aussi bien du point de vue esthétique qu'environnemental.

Un pont est un ouvrage d'art destiné à permettre le franchissement d'un obstacle (cours d'eau, voie de communication…) en passant par-dessus. Un pont peut supporter une chaussée routière, une voie ferrée, un canal (pont-canal) ou une canalisation (oléoduc, aqueduc, etc.).

Le pont doit donc avoir un tablier (plate-forme qui constitue le plancher d'un pont) assez large et long. Il y a quelquefois des défis qui sont plus difficiles à relever que d'autres. C'est le cas où des ponts doivent relier les berges d'un lac, d'un ravin ou d'un estuaire...

Ces ponts doivent être assez robustes pour supporter leur propre poids ainsi que la charge que l'on veut leur faire porter (gens, automobiles, camions, trains...)

De plus, ces ponts doivent supporter le mauvais traitement que la nature leur fait subir tels la pluie, le vent, les tremblements de terre, le gel et le dégel, …

En dernier lieu, un pont doit être esthétique.